Etude de cas Maroc

Traitement des déchets médicaux au Maroc avec l’Ecosteryl 125

3 min.

Ecoes (www.ecoes.ma) est une entreprise de traitement de déchets médicaux basée au Maroc, entre Rabat et Casablanca, sur la nouvelle zone industrielle de Skhirat. 

Née de l’association d’un médecin et d’un expert en environnement, cette société créée en 2016 a enfin pu commencer à collecter et traiter ses premiers déchets médicaux en 2020.

« Au Maroc, nous avons besoin de nombreuses autorisations et accords pour traiter des déchets médicaux. Il n’a pas été facile de les obtenir, la concurrence ne souhaitait pas nous voir arriver sur le marché. Nous avons obtenu toutes les autorisations dont la plus importante, l’Autorisation 2015 » nous explique M. Marzak, gérant de l’entreprise.

Ecoes a donc commencé ses activités sur les chapeaux de roues en 2020, en pleine période de Covid. Pour collecter et traiter les déchets médicaux, elle emploie déjà 13 personnes et envisage une croissance annuelle pour arriver à 20 collaborateurs.

Leur plateforme de traitement et de stockage des déchets dangereux médicaux et pharmaceutiques s’étale sur une superficie de plus de 1.000m².

Ils ont opté pour le modèle Ecosteryl 125 : « cette machine correspond à nos besoins actuels, nous souhaitions débuter progressivement ».

En quelques mois, ce sont déjà 40 contrats actifs qu’ils ont pu obtenir avec des cliniques et laboratoires.

« Nous voulons une croissance raisonnable et par étapes. Pour le moment, la machine fonctionne en journée. Plus tard, nous envisagerons de la faire fonctionner la nuit ».

Avec une capacité de 125 kg de déchets médicaux traités par heure, leur machine broie et décontamine déjà jusque 20 tonnes par mois, avec la possibilité de faire bien plus en continu.

« Nous sommes très soucieux de l’environnement. Obtenir une machine Ecosteryl, avec un traitement électrique par micro-ondes, pour débuter notre business était la solution qui nous correspondait le mieux. L’incinération, bien qu’efficace, est très toxique malgré tout ce que l’on peut dire sur les filtres. Quant à l’autoclavage, ça laisse des déchets humides, odorants et moins faciles à transporter. De plus, cela demande de traiter les eaux ».

« Nous avions peur qu’Ecosteryl consomme plus d’énergie et avions envisagé de placer des panneaux solaires pour compenser ces besoins. Nous sommes très agréablement surpris, la consommation est minime et la machine est très solide, comme nous l’espérions ».

Le conseil à donner à quelqu’un qui voudrait se lancer dans les déchets médicaux ? Monsieur Marzak, gérant de l’entreprise Ecoes, nous répond : « Je conseille de très bien analyser les besoins du marché. C’est le marché qui va dicter le business, pas l’inverse. Je recommande également de bien s’intéresser aux lois et à l’administration en vigueur, il y a de nombreuses autorisations à obtenir et ce n’est pas une mince affaire. »

Longue route à ce client soucieux de l’environnement.

Découvrez leur site sur www.ecoes.ma

Études de cas

Avatar de l’auteur

Sarah Thielens

Communication manager

Pour continuer la lecture