Ecosteryl au Kenya

Contrat record pour Ecosteryl au Kenya

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Ecosteryl traitement de déchets médicaux

Le gouvernement du Kenya a décidé de confier la décontamination des déchets médicaux de son pays aux machines d’Ecosteryl. Un contrat global (en 2 phases) de 31 millions d’euros à ce jour pour l’entreprise montoise créée en 1947 et active depuis plus de 20 ans dans le traitement de déchets hospitaliers. Un contrat qui aura pris 10 ans entre le 1ᵉʳ contact et l’expédition des dernières machines en cette fin d’année 2023. C’est à présent, avec la fin des expéditions, que cette success-story peut être partagée. Et l’histoire n’est peut-être pas encore finie…

Des décharges de déchets à ciel ouvert remplies de seringues, scalpels et autres potentiels virus

Amélie Matton, CEO d’Ecosteryl, souligne l’ampleur du défi « La situation est pour le moins challengeante quand aucun traitement valable n’existe. C’était le cas du Kenya quand je m’y suis rendue pour la 1ʳᵉ fois, il y a plus de 10 ans, et c’est encore le cas de nombreux pays dans le monde ».

En sortie de soins, majoritairement en sortie d’hôpitaux, mais aussi de vétérinaires, maisons de retraite, etc. les déchets dits à risques infectieux doivent être « décontaminés ». Malgré les recommandations de l’OMS de sortir de l’incinération, de nombreux déchets, à travers le monde, sont simplement brûlés dans des petits brûleurs ou au bout d’une cour.
En 2010, le Gouvernement du Kenya, se rendant compte de cette situation problématique, décide de prendre la situation à bras-le-corps et de trouver des solutions. Il mandate un conseiller qui, après analyses, s’arrêtera sur la solution d’Ecosteryl.

Phase 1 : cartographier le pays et décider des placements urgents pour les décontaminations

Site de traitement avec Ecosteryl au KenyaEn 2010, les pourparlers commencent entre le Ministre de la Santé du Kenya et Ecosteryl.
Une étape cruciale consistait à classer les villes les plus peuplées et d’évaluer les volumes de déchets afin de proposer la stratégie optimale. C’est ainsi qu’après plusieurs voyages, des hôpitaux sont sélectionnés pour recevoir les machines.

Après de nombreux échanges, un premier contrat est signé, les bâtiments sont construits par les autorités locales, 10 machines sont expédiées, installées et le traitement commence.

Phase 2 : suite à la 1re expérience positive, le Gouvernement kényan décide de poursuivre la collaboration et de s’équiper de 15 nouvelles machines Ecosteryl en 2022

Ecosteryl KenyaAu Kenya, la structure du pays évolue et ce sont désormais les 47 « counties » qui ont une autonomie de décision. C’est avec ce conseil des gouverneurs que le choix des nouveaux placements s’opère pour installer des machines supplémentaires avec une attention particulière à la présence de techniciens Ecosteryl sur place pour le suivi et les formations.


La Belgique peut se vanter de décontaminer une partie des déchets du Kenya 

Romain Dufrasne, Executive Board Member, explique : « Les clients d’Ecosteryl sont soit des hôpitaux, soit des prestataires privés, soit des organisations internationales. Et parfois, il s’agit de gouvernements qui décident d’avoir une solution globale. », le cas kényan. « Lorsque vous observez que tout un écosystème s’organise autour de votre technologie pour une gestion cohérente des déchets médicaux et que votre impact est positif, cela donne à toutes nos équipes un sens plus tangible à notre mission ».

Pour qu’un tel contrat se réalise, de nombreux acteurs belges sont entrés en jeu.
Pour Amélie Matton, Ecosteryl a pu compter sur de nombreuses entités : Le Ministère des Affaires étrangères via sa cellule Finexpo, la banque KBC, Credendo qui assure l’opération mais également l’expertise de consultants externes, l’Ambassade de Belgique et le réseau Awex. « Je tiens à vivement les remercier, de tels contrats sont capitaux pour une entreprise comme la nôtre et nous nous sommes sentis extrêmement soutenus ».

Une carte de visite incroyable pour Ecosteryl afin d’avancer sur d’autres pays 

Machine installée KenyaDepuis les années 2000, Ecosteryl (45 personnes) fabrique des machines de décontamination de déchets médicaux. Majoritairement achetées par des prestataires privés, ces machines sont de plus en plus placées directement dans les hôpitaux. « Nous couvrons déjà + de 65 pays mais nos objectifs sont bien plus grands. De nombreux pays sont encore sans solution écologique. Ce succès du Kenya pourrait être reproduit ailleurs » explique Olivier Dufrasne, Président.

Actuellement à la COP28 de Dubaï, Olivier Dufrasne convainc d’ailleurs d’autres gouvernements et des organisations internationales à envisager le futur des déchets médicaux sous une ère plus écologique.

Chaque machine a été fabriquée à Mons, dans l’atelier historique d’Ecosteryl, et a été installée par son équipe de techniciens qui parcourt le monde. Pour le Kenya plus particulièrement, un technicien est constamment sur les lieux pour réaliser le suivi et la maintenance des 25 machines.

Contact communication:
Sarah Thielens, Directrice communication
sarah.thielens@ecosteryl.com
Portable et Whatsapp : +32 478 58 82 66 

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